La vie chante

14,00

AUTORE: Paola Fabbri
TITOLO: La vie chante
COLLANA: Prometeo
GENERE: Poesia/prosa
PAGINE: 101
ANNO: ©2023 DI CARLO EDIZIONI
ISBN-13: 9791281566125
PREZZO: 14,00
DISPONIBILE FORMATO KINDLE AL LINK: https://amzn.eu/d/7wXb8AV

Descrizione

“Ut pictura poesis ! Erit quae si propius stes te capiat magis, et quaedam si longius abstes. Haec amat obscurum, volet haec sub luce videri, iudicis argutum quae non formidat acumen ; haec placuit semel, haec decies repetita placebit… !”

C’est vrai, comme la peinture, la poésie : il y aura celle que vous apprécierez le plus de près, une autre, au contraire, de loin. Celle-ci préfère l’obscurité, l’autre, au contraire, être vue à la lumière, car elle ne craint pas l’acuité sévère d’un critique. La première ne plaît qu’une fois et l’autre aimera être regardée un nombre infini de fois.

Il m’a semblé opportun de déranger la locution latine formulée par Horace pour vous faire entrer dans le vif de la poétique de Paola Fabbri, dans laquelle s’articule bien l’un des arguments les plus récurrents et débattus de la culture occidentale, à savoir le rapport entre la parole, qui aime se cacher dans l’obscurité, et l’image qui, pour être admirée, a besoin de la lumière. Il s’agit d’un débat antique qui a tracé, entre art et poésie, une ligne, parfois de parenté et, autres,  de séparation, et qui est ravivé de façon continue par la longue dispute sur la supériorité de l’un ou de l’autre art. Léonard de Vinci lui-même écrivait : “La peinture est un poème muet et la poésie est une peinture aveugle”.

Cette célèbre citation, bien introduit l’animus poeticus de Paola Fabbri, témoin éloquent de la richesse et de la diversité non seulement des deux arts, mais de ce besoin inné d’ontologie, dont le poète ne réussit jamais à se passer et, à travers lequel les vers, les pensées et les réflexions se régénèrent et deviennent pur lyrisme. Cette sublimation n’est atteinte que lorsque l’on parvient à créer, comme dans ce cas, ce pont de liaison intime, une véritable “correspondance d’amoureux” de foscolienne mémoire, entre ce qui est “extérieur” à nous, donc vécue et observée, avec ce qui est “à l’intérieur” de nous et attendant d’être libérée du désir, des émotions et des multiples expressions de la personnalité.

Le manuscrit de quo nous rappelle un peu le temps qui se poursuit et passe trop vite, les enthousiasmes que la vie nous donne et dont on ne se défait pas. D’où la nécessité, puisque la conscience demeure, de laisser cristalliser l’œuvre poétique et de l’utiliser comme un véritable paramètre de la “vie”, donc de la croissance, des conditions préalables à une réflexion sur notre vie, souvent forgée sur une armure sur mesure, fusionnée avec l’acier, l’intelligence, la vertu, la fantaisie et cet amour sic et simpliciter qui ne peut s’exprimer que par un sourire spontané.

Paola Fabbri se distingue par le fait qu’elle vit une généreuse plénitude de sentiments, bien représentée dans ses poèmes et ses récits, avec lesquels elle réussit à laisser sa marque parce qu’elle a su décrire les témoignages et toutes les expressions du mystère de la vie, comprise comme une présence arcane toujours prête à capter chaque vibration ou tremblement ineffable des sens et de l’âme. Des images intenses sont transmises ici, comme des illuminations rapides, unies par une musique évocatrice et suggestive. Son âme de jeune fille bien conservée et le contact frais et immédiat avec la “res” environnante permettent à son étonnement authentique de se manifester devant les révélations continues du monde et de ses mystères qui palpitent à chaque instant et dans chaque contexte de la vie, à travers lesquels elle réussit à trouver un sourire pour chaque chose. Les mots, renonçant aux architectures conceptuelles, aux expressions définies, se tournent vers la création d’atmosphères musicales évocatrices, reflétant en de nombreux endroits la réalité poétique de Pascoli, où le poète est solitaire, mais toujours immergé dans l’existence vaste et silencieuse, projeté non pas pour confesser son “je” mais pour exprimer les palpitations, les révélations des émotions, dans un espace indéfini, parfois avec un sentiment de désarroi et de vertige, devant l’essence indéchiffrable de l’univers.

Avec “La vita canta” (c’est le titre de son manuscrit), Paola Fabbri a réussi, à mon avis, à mettre en place une expérience poétique littéraire avec laquelle elle n’a pas voulu éteindre le conflit séculaire entre peinture et poésie, celui mentionné au début à propos de “Ut pictura poesis”, mais, au contraire, elle a apporté sa contribution convaincue et responsable à l’affirmation d’un autre concept : je veux parler de “Ut pictura poète”.

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