Lui… Le Roi!

Descrizione

Suprême est le plaisir que j’éprouve à présenter au lecteur le manuscrit du cher Claudio Raspollini, dont j’ai eu le plaisir de réviser, traduire et “comme frappé par la foudre sur le chemin de Damas”, “vivre” à la première personne, une histoire qui, à mon avis, parmi ceux de son genre, représente certainement l’un des plus intéressants et des plus captivants de tous pour son originalité et l’implication émotionnelle empathique avec laquelle il est capable de raconter et de bien décrire, sous le déguisement d’un “très ancien parchemin”, la Passion du Christ. Pour mieux faire passer l’idée, je ne peux que dire que si “Lui… Le Roi !”, de Claudio Raspollini, devenait un film, il serait certainement, en termes de contenu, de beauté et d’intérêt, dans le trio de tête de l’épopée religieuse. D’autre part, d’un esprit préparé et brillant comme celui de l’auteur, ancien professeur de religion et spécialiste de sa phénoménologie au niveau mondial, je ne pouvais pas m’attendre à autre chose. Mais ce que je me dois de souligner avant tout, c’est que Claudio n’est pas un simple auteur…. Claudio est auteur, non pas dans l’exception antonomastique du terme, mais avant tout dans la conscience pleine, absolue, intentionnelle de s’être “mis en jeu” dans cette expérience narrative qui se déploie sur un terrain difficile, et ensuite d’avoir pris la responsabilité de revisiter, presque de réécrire, un sujet qui est le sien. presque le réécrire, un sujet qui, pendant des millénaires, a été l’apanage exclusif de ces espaces et moments spirituels transcendants qui unissent la plupart des religions les plus anciennes et les plus répandues dans le monde au sujet du passage terrestre du Christ et de sa Passion.

Tout commence entre les mains d’un archéologue, fatigué du statisme et de la monotonie de son travail de catalogage, dans un musée anonyme des États-Unis, lorsque, grâce à une pièce de monnaie ancienne pour laquelle il était censé rédiger un rapport technique, il découvre l’existence d’un parchemin, trouvé par hasard dans le faux fond d’un lourd meuble de la Renaissance italienne ; un parchemin destiné à devenir la découverte du siècle. Le régime narratif, à partir de ce moment, s’articulera à travers la traduction de la lecture extemporanée par l’archéologue des textes inscrits dans la précieuse trouvaille. Ainsi commencent et se développent, sans jamais se presser, mais au contraire en donnant au lecteur l’occasion de savourer le manuscrit en question, les histoires d’un homme riche et privilégié, qui possède quelque chose que la plupart n’ont pas, et celle d’un homme pauvre, obligé de voler pour vivre et, par conséquent, destiné à passer presque toute son existence dans des prisons, loin du monde, des gens, de la lumière. Ce qu’ils ont en commun, c’est une sorte de “vies parallèles” (Βίοι Παράλληλοι), de mémoire plutarquienne, destinées à se croiser grâce à la foi, ou plutôt, à la foi et au désir extrême, traduit en volonté ferme, de rencontrer un enfant, cet enfant, devenu homme, qui sauvera le monde : le Messie… “Lui… Le Roi !”

Il n’est ni de mon ressort ni de mon intention de discuter ici de la véracité ou non de l’utilisation de sources et de personnages, pour la plupart de pure invention, inhérents au récit du rouleau. Et aussi parce que, à vrai dire, je ne considère pas cela comme fondamental. Ce sur quoi j’aime me concentrer, c’est qu’une œuvre d’art, comme on peut considérer qu’un livre, aussi fidèle soit-il aux textes dont il est tiré, contient inévitablement l’interprétation de l’artiste, quelle que soit la forme d’expression qu’il utilise. Je comprends parfaitement que, dans le cas présent, on traite de sujets radicalement liés non pas à de simples textes, mais aux Saintes Écritures, et non pas à n’importe quel homme, mais à celui qui aimait s’appeler le Fils de l’Homme ; et ici les préoccupations, à cet égard, se multiplient. Cependant, après avoir lu ce livre plusieurs fois, j’ai le sentiment que sa rédaction n’a pas été une opération hasardeuse, mais qu’elle est culturellement très intéressante, philologiquement honnête, car elle est née d’une recherche historico-linguistique précise, qui a exigé de la part de l’auteur, sans aucun doute, une quantité considérable “d’efforts et de temps”. Le résultat est original et utilisable par le lecteur attentif, qui ne peut manquer de remarquer l’engagement de l’auteur à aller jusqu’au bout d’une reconstruction qui le transporte et le met en contact direct avec les langues et les cultures de l’époque.

Peut-être que “Lui… Le Roi”, est un livre destiné à vaincre l’hypocrisie de ceux qui sont enclins à penser qu’il n’est pas possible d’attribuer des souffrances au Christ, après les nombreuses études sur le sujet réalisées par des chercheurs de différents domaines scientifiques (athées et croyants) sur le Suaire, ou, plutôt, qui rejettent ce choix parce qu’il est gênant et qu’il les dérange, étant donné que même la violence de son martyre nous rappelle les “plus grands péchés de l’homme…”

Il vous appartient de lire, de réfléchir et de répondre à cette dernière question.

BIOGRAFIA AUTORE

Claudio Raspollini est né à Sovigliana di Vinci le 09 avril 1954, il a obtenu son diplôme de géomètre en 1977 à I.T.G. Gaetano Salvemini de Florence.

Pour satisfaire sa passion pour la foi, partagée avec son épouse Anna, il a entrepris le chemin dans la Communauté diaconale florentine et a été ordonné diacre permanent en 1990. Depuis 1993, l’Evêque l’a envoyé accomplir son service diaconal auprès de l’Eglise de San Zanobi à Casignano, une petite communauté sans prêtre sur les collines de Scandicci (FI), où il réside avec son épouse.

Depuis 1987 il exerce la profession d’enseignant de religion et actuellement il l’exerce au I.S.I.T.I. Rusell Newton de Scandicci. De 1999 à 2004, il a été Assesseur à l’Instruction Publique et aux services socio-sanitaires de la Commune de Scandicci.

Dès son plus jeune âge, il a cultivé la passion pour la poésie et le récit, en méditant sur le mystère de l’homme et de la vie, en cherchant à saisir de manière originale le sens d’être ensemble en famille et de coexistence pacifique entre différentes cultures.

Depuis 2013, il est membre fondateur du Groupe des écrivains florentins.